Persévérance scolaire > Martin Champoux s’engage pour la réussite éducative des élèves et étudiants de Drummond!

L’heure fatidique approche, Martin Champoux s’inquiète des répercussions pour les PME de Drummond

Drummondville, le 17 janvier 2024 — À quelques heures de l’échéance du remboursement des prêts du Compte d’urgence (CUEC), le député de Drummond, Martin Champoux, se désole de l’inflexibilité du gouvernement et s’inquiète des répercussions pour les entreprises et commerces de la région. La situation alarmante pourrait en mener certains à fermer définitivement leurs portes.   

Rappelons qu’au plus fort de la pandémie, le gouvernement avait créé le CUEC pour aider financièrement les PME à passer à travers la crise sanitaire. Une offre alléchante, puisqu’une portion du prêt était transformée en subvention.

« Le CUEC, c’était une mesure d’urgence qui permettait à nos PME de garder la tête hors de l’eau dans un contexte économique très incertain. C’était un bon programme durant la pandémie alors que plusieurs entreprises ont dû s’endetter pour survivre aux confinements et aux restrictions imposées », explique le député Champoux.

Même si le contexte économique reprend du mieux, certains entrepreneurs peinent à retrouver leur santé financière, notamment en raison des taux d’intérêt élevés, de l’inflation et de la pénurie de main-d’œuvre. À l’automne, 87 % des PME du Québec qui avaient contracté un prêt dans le cadre du CUEC affirmaient avoir besoin d’une année supplémentaire pour le rembourser et ainsi conserver la portion subvention du prêt. Chez nous, une soixantaine d’entrepreneurs de la MRC de Drummond ont signé une pétition de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) implorant le gouvernement libéral d’accorder aux PME le délai réclamé par le Bloc Québécois.

« J’ai personnellement contacté ces entreprises et toutes s’entendent pour dire que l’heure est grave. Pour plus de la moitié d’entre elles, la situation est même critique. Avec mes collègues du Bloc Québécois, on a porté la voix de nos Chambres de commerce et de nos gens d’affaires pendant des mois, tiré toutes les sonnettes d’alarme et avertit du risque de voir de nombreuses PME disparaître et malgré cela, le gouvernement Trudeau est resté sourd », clame le député bloquiste.

Alors que la date butoir du 18 janvier pour le remboursement est arrivée, c’est un grand nombre d’entrepreneurs qui n’ont pas réussi à rembourser l’aide financière. Pour certains, le solde a dû être converti en prêt et ils perdront leur subvention, laquelle pouvait représenter jusqu’à 20 000 $. Pour d’autres, qui n’ont pas la capacité financière pour rembourser ni emprunter davantage, c’est carrément la survie de l’entreprise qui est en jeu.

« Récemment, la situation du restaurant Le Rachel m’a particulièrement interpellé quand j’ai appris que le chef-propriétaire Mathieu Gauthier avait pris la décision de mettre la clé dans la porte après cinq années d’opération. Bien sûr, le contexte économique est déjà difficile pour les restaurateurs, mais le refus du gouvernement de reporter l’échéance du CUEC a été un coup fatal », expose M. Champoux.

Et il n’est pas le seul dans cette situation : 80 % des entrepreneurs qui ont eu recours au CUEC sont des restaurateurs ! Normal, ce secteur de l’économie ne se relève pas de la pandémie aussi rapidement que les autres, notamment en raison de la flambée des prix des aliments, des changements dans les habitudes de consommation de la population, de la croissance des salaires et de la pénurie de main-d’œuvre. « Inévitablement, il y aura d’autres répercussions dans notre centre-ville et dans les municipalités de la région », s’indigne le député Champoux. 

« Le Bloc Québécois va ramener le sujet à Ottawa dès la rentrée parlementaire et continuer de presser le gouvernement à agir pour sauver nos PME. Elles sont le moteur économique du Québec et là, elles sont littéralement abandonnées. Ce qu’on demande, c’est un peu de souplesse et d’empathie. Et surtout, que le gouvernement Trudeau comprenne qu’une entreprise qui doit fermer, ça va coûter pas mal plus cher à l’État qu’une entreprise qu’on soutient et qui continue à contribuer à la vie économique de sa communauté », conclut Martin Champoux.

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