Tarifs américains sur le bois :
Drummondville, le 6 octobre 2025 — Alors que notre industrie forestière, incluant le bois d’œuvre et le bois franc, vient de se voir imposer de nouveaux tarifs douaniers par les États-Unis, elle traverse une crise qui menace des milliers d’emplois. Le député de Drummond, Martin Champoux, dénonce encore une fois l’inaction du gouvernement libéral.
« Les États-Unis viennent d’annoncer une nouvelle hausse de tarifs sur notre bois de 10 %, qui s’ajoute aux droits de douane illégaux déjà existants de 35 %. C’est une nouvelle catastrophique, d’autant plus que l’aide annoncée par les libéraux au début du mois d’août n’a jamais été débloquée », signale le député Champoux.
« Face aux États-Unis, c’est défaite après défaite pour le gouvernement Carney ! La mauvaise négociation du gouvernement libéral fait que le bois européen rentre plus facilement aux États-Unis que le bois du Québec ! Pendant ce temps, l’aide reste coincée dans les coffres à Ottawa alors que toute l’industrie forestière québécoise est en péril et que les tarifs ont fait chuter le prix du bois de 15 % cet été, même pour nos entreprises qui ne font pas affaire aux États-Unis. Nos scieries travaillent à perte, même quand elles vendent chez nous. C’est insensé ! Nos industries ont besoin d’aide, maintenant ! », avise M. Champoux.
« Le Bloc Québécois réclame depuis des mois une véritable stratégie de soutien à l’industrie forestière. On parle de quelque 130 000 emplois dans 900 municipalités ; c’est l’un des piliers de notre économie dont nos régions et de nombreux villages dépendent. Chez nous, dans Drummond, ce sont des entreprises qui fabriquent du plancher de bois franc, des armoires et des meubles, entre autres. Ce sont des centaines de familles qui dépendent de ce secteur important de notre économie locale. Il y a urgence qu’Ottawa livre le soutien attendu si on ne veut pas que nos usines ferment les unes après les autres. Ça presse ! », conclut Martin Champoux.